Rappelons-le, la naissance est un processus naturel et physiologique au cours du quel le bébé passe de 9 mois de vie aquatique et totalement dépendante de sa mère à une vie terrestre et (presque!) autonome (respiration pulmonaire, mise en route du système digestif, soumission à la pesanteur, adaptation à la température ambiante).
L’adaptation du bébé à la vie terrestre est un moment qui peut-être délicat. S’il est important de laisser faire la nature et d’avoir confiance en l’énergie vitale du nourrisson, un coup de pouce est parfois bienvenue pour aider les mécanismes naturels à se mettre en place.
Au cours de l’accouchement, les contractions de l’utérus poussent le bébé à travers le bassin maternel vers sa nouvelle vie. De fortes pressions sont alors exercées sur sa tête mais aussi sur son corps. Parfois, ces pressions, mais aussi la position du bébé au cours de la vie intra-utérine, ou l’utilisation d’instruments (forceps, spatules, ventouses) peuvent figer des sutures du crâne qui devraient pouvoir bouger. L’ostéopathe peut aider la nature à redonner une bonne mobilité aux structures crâniennes avant que ne s’installent des compensations qui pourraient créer des troubles futurs.
Au cours d’une séance d’ostéopathie, les réactions d’un nouveau-né sont très imprévisibles : certains s’endorment paisiblement dès les premières minutes, d’autres se mettent à pleurer ce qui peut surprendre les parents. Ces pleurs sont la manifestation de fortes libérations émotionnelles et n’indiquent pas qu’il y ait un problème douloureux. Bien évidemment, l’attitude d’un bébé change d’une séance à l’autre ou même au cours de la même séance.
Les applications de l’ostéopathie sur les nourrisson sont nombreuses, le recours à l’ostéopathie peut être utile en cas de :